Enfin, le dernier-né, le Gin, est à la fois un hommage à nos prédécesseurs qui l’avaient déjà élaboré dans les années 1920, sans doute une des plus anciennes marques de Gin français, et une création complète, tant dans la recherche des plantes, fruits et racines qui le composent, que dans l’élevage en fût de cognac qui le caractérise, lui donne son aspect et sa complexité uniques.
Maison artisanale, Alfred Morton ne produit que quelques centaines de bouteilles par an, pour le cognac comme pour le Gin.
L’expérience de la dégustation de cognac a commencé tôt : c’est mon grand-père, le propre fils de Jeanne Morton, qui m’apprit à ressentir les effluves charentais comme une transmission de secrets familiaux.
Mais il y a loin d’un souvenir à une réalité : aucun livre de recettes n’avait été conservé pour retrouver les eaux-de-vie d’antan. C’est donc par le goût, le goût du terroir, le goût des eaux-de-vie charentaises et de la finesse de l’élevage en fûts, que les nouvelles cuvées ont été composées.
La première, une Grande Champagne, se rapproche le plus des anciennes bouteilles que l’on déguste encore dans la cognathèque.
La seconde, une Petite Champagne, est une innovation pour la marque et la première extension de la gamme dans cet univers de cognacs de terroirs vers lequel la maison Alfred Morton s’oriente.